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Stephen Jay Gould, La mal-mesure de l'homme, Odile Jacob, 1997.
Présentation de l'éditeur
Stephen Jay Gould, professeur de biologie, de géologie et d’histoire des sciences à Harvard se penche dans cet ouvrage sur la question des races, du racisme et des différences entre les groupes humains. Longtemps, les partisans du déterminisme biologique ont considéré que ces différences étaient innées et héréditaires. D’où la vision d’une société reflétant strictement les distinctions biologiques et séparant donc naturellement les races supposées inférieures des autres. D’où aussi la justification scientifique du racisme et les horreurs que l’on sait. Gould s’attache dans ce livre à mettre en évidence les préjugés qui ont conduit les scientifiques les plus écoutés de leur temps à commettre de telles erreurs. Il montre comment le contexte politique les a influencés et à quel point leurs arguments étaient faibles. Une mise au point salutaire pour passer définitivement à une vision moins quantitative et mécanique de l’homme et de la biologie.
Comment et pourquoi le déterminisme biologique a-t-il pu engendrer le racisme ? Pour les déterministes, en effet, le comportement des groupes humains et leurs différences sont innés. Il en ressort invariablement que les opprimés, les désavantagés sont inférieurs et méritent donc leur statut. Mettant en évidence les faiblesses scientifiques de ces arguments et présentant le contexte politique dans lequel ils ont été élaborés, Stephen Jay Gould repère les préjugés qui ont conduit les savants à des conclusions fausses. Non, la biologie et la théorie de l'évolution ne sauraient servir à justifier racisme, ségrégation, inégalité entre les hommes ! Un livre fondamental pour qui veut comprendre la nature du racisme.
Je suis ravie de vous informer que mon nouveau site web est maintenant en ligne !
www.regine-detambel.com
J’espère que vous apprécierez cette nouvelle expérience de navigation.
Merci de votre attention et à très bientôt !
Chaleureusement,
Régine Detambel