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Anzieu (D.) / Monjauze (M.) > Francis Bacon ou le portrait de l'homme désespécé (2004)
Anzieu (D.) / Monjauze (M.) > Francis Bacon ou le portrait de l'homme désespécé (2004)

Présentation

Didier Anzieu & Michèle Monjauze, Francis Bacon ou le portrait de l'homme désespécé, Seuil/Archimbaud, 2004.

Présentation de l'éditeur
Bacon passait pour être, parmi les peintres vivants, l'un des plus chers au monde. Y a-t-il là seulement un effet de commerce ou de mode ? Cette pauvreté foncière de l'être humain que ses toiles nous font toucher à même la peau n'a pas de prix. Le rachat d'une telle misère est à la limite impossible. L'horreur dans la beauté, la magnificence dans la douleur : cette fascination ambiguë prend là sa source. L'être humain y est peint désespéré, en perdition de son appartenance à l'espèce humaine. Michèle Monjauze, familière de la psychothérapie des grands buveurs, étudie à travers Bacon les paradoxes propres à l'alcoolique créateur. Le psychanalyste Didier Anzieu voit dans la peinture de Bacon un renouveau de la pensée empiriste anglaise, dont il montre la parenté avec l'œuvre romanesque de Beckett et l'œuvre théorique du psychanalyste Bion.

Trois articles figurent dans cet ouvrage :
Douleur et création chez Francis Bacon, par Didier Anzieu
Bacon ou les paradoxes créateurs, par Michèle Monjauze
Bacon, Beckett, Bion : pour un renouveau empiriste, par Didier Anzieu