Philippe Ariès, Essais sur l'histoire de la mort en Occident, Seuil, 1977.
Présentation
Dans cette série d'essais visant à retracer l'évolution des attitudes devant la mort de l'homme occidental, Philippe Ariès se situe à la limite du biologique et du culturel, au niveau de l'inconscient collectif. L'ouvrage commence à l'époque du Moyen Âge, au temps de la "mort apprivoisée", où aucune crainte n'accompagnait son spectacle chez les vivants et où le cimetière servait souvent de lieu de sociabilité, de danse et de commerce. Puis, l'art et la littérature des débuts de l'époque moderne commencent à associer Éros et Thanatos, dans une complaisance extrême à l'égard de la souffrance et de la mort, jusqu'à ce que le romantisme ne laisse subsister que la seule beauté sublimée du mort, en la dépouillant de ses connotations érotiques. Au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle, commence alors ce vaste mouvement de refoulement qui mène jusqu'à nous, où la mort se voit frappée d'interdit, n'étant plus que très rarement représentée.
Sommaire
Les attitudes devant la mort
. La mort apprivoisée
. La mort de soi
La représentation du Jugement dernier
Dans la chambre du mourant
Le transi
Les sépultures
. La mort de toi
. La mort interdite
Fragments
. Richesse et pauvreté devant la mort au Moyen Age
. Huizinga et les thèmes macabres
. Les représentations de la mort aux XIIe et XIIIe siècles
. Eros et Thanatos du XVIe et XVIIIe siècle
. Une signification du macabre du XIVe-XVe siècle
. Où commence, au XIXe siècle, la peur de la mort
Je suis ravie de vous informer que mon nouveau site web est maintenant en ligne !
www.regine-detambel.com
J’espère que vous apprécierez cette nouvelle expérience de navigation.
Merci de votre attention et à très bientôt !
Chaleureusement,
Régine Detambel