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Vladimir Jankélévitch, La mort, Flammarion, 2008.
> Présentation de l'éditeur
Pourquoi la mort de quelqu'un est-elle toujours une sorte de scandale ? Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les témoins autant de curiosité et d'horreur ? Depuis qu'il y a des hommes, et qui meurent, comment le mortel n'est-il pas habitué à ce phénomène naturel et pourtant toujours accidentel ? Pourquoi est-il étonné chaque fois qu'un vivant disparaît, comme si cela arrivait chaque fois pour la première fois ? Telles sont les questions que pose ce livre sur la mort. Dans chacun de ses ouvrages, Vladimir Jankélévitch a essayé de saisir le cas limite, l'expérience aiguë : à son point de tangence avec ces frontières, l'homme se situe à la pointe de l'humain, là où le mystère, l'ineffable, le "je-ne-sais-quoi", ouvrent le passage de l'être au néant, ou de l'être à l'absolument-autre. Il s'attache ici à analyser un évènement considéré dans sa banalité et dans son étrangeté à la fois, dans son anomalie normale, son tragique familier, bref, dans sa contradiction. "Si la mort n'est pensable ni avant, ni pendant, ni après, écrit Jankélévitch, quand pourrons-nous la penser ?" Et il entreprend cette tâche périlleuse: conter l'inénarrable, décrire l'indescriptible.
Philosophe et musicologue disparu en 1985, Vladimir Jankélévitch a été professeur à la Sorbonne durant plusieurs décennies. Il est l'auteur d'une œuvre de philosophie morale considérable, ainsi que d'ouvrages essentiels sur la musique des XIXe et XXe siècles.
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Régine Detambel