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François-Bernard Michel, Le souffle coupé. Respirer et écrire, Gallimard, 1984.
> Résumé
François-Bernard MICHEL publie un essai sur des écrivains asthmatiques ou tuberculeux. Il s'est intéressé aux écrivains malades parce qu'ils ont l'habitude de s'observer et de raconter ce qu'ils ressentent. Il veut savoir si la maladie contribue à la création. PROUST et QUENEAU ont développé des asthmes allergiques. L'allergique c'est celui qui sent plus que les autres. François Bernard MICHEL fait un parallèle entre l'allergie et la mémoire olfactive. Ferdinando CAMON pense que ce rapport des écrivains à la maladie est fondamental en Italie. Il a l'impression que la mort de PASOLINI est déjà inscrite dans ses romans. Pour François Bernard MICHEL, l'être humain parle parfois avec son corps pour exprimer ce qu'il n'arrive pas à dire.
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Régine Detambel