Enfance

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Un Noël pas comme les autres
Régine Detambel
Un Noël pas comme les autres
Pocket Jeunesse
Illustrations de Catel

Date de parution : 2002
Epuisé €
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Présentation

Présentation de l'éditeur
16h30, sortie de l'école. Un clochard s'approche d'Alexandra et de Bérénice. Avant de disparaître, il leur tend une corde. Au bout se trouve un chien, un drôle de bâtard plutôt sale, baptisé Sorcier. Les filles n'hésitent pas elles vont garder l'animal. II est tellement craquant ! Le chien devient vite la mascotte du quartier. Mais là, catastrophe ! Sorcier tombe malade, très malade...
 
Extrait
Chapitre 1 – Une étrange rencontre
Je sais que personne ne me croira si je raconte l’histoire qui m’est arrivée l’année dernière, juste avant Noël. Tout le monde rira en haussant les épaules. Pourtant, je dis l’exacte vérité. Et Bérénice pourra raconter aussi que nous avons vraiment vécu la plus extraordinaire histoire qui soit.

Tout avait commencé de façon très banale. Nous rentrions de l’école, Bérénice et moi, il neigeait. Un clochard était assis à l’angle de la rue Victor-Hugo et du boulevard Aragon. Soudain, il se leva, s’approcha lentement de Bérénice et lui tendit une espèce de corde. Au bout il y avait un chien, un mélange de labrador de setter irlandais, bref un grand bâtard plutôt sale. Sidérée, Bérénice attrapa la laisse et resta muette : "Ne t’inquiète pas, dit le clochard, il ne mord pas. C’est une brave bête. Mais je suis obligé de m’en séparer. J’ai trouvé un travail et un foyer. Et là-bas, ils ne prennent pas les chiens. Alors je vous le confie à toutes les deux, vous avez l’air d’être futées."
Et le clochard s’en alla, sans se retourner, tandis que le chien le suivait des yeux avec un air si triste que Bérénice et moi, on a failli pleurer. Le chien s’était assis sur le trottoir et semblait attendre notre bon vouloir.
Bérénice se racla la gorge :
"Alexandra, tu veux tenir la laisse un instant ?
— Je suppose que je n’ai pas le choix, répondis-je. Après tout, il nous a confié le chien à toutes les deux. Je prends ma part de responsabilité."
Je pris la laisse des mains de Bénédicte. Le chien se leva et vint s’installer à mes pieds. D’ailleurs, il se coucha carrément sur mes pieds. Je sentais la chaleur de sa fourrure contre mes mollets.
"Tu sais, dis-je à Bérénice, j’ai toujours rêvé d’avoir un chien. Le problème, ce sont mes parents. Ils ne veulent pas de chien parce que nous habitons en appartement, qu’ils travaillent toute la journée et que moi je suis à l’école. Le chien ne peut pas se garder tout seul."
Bérénice semblait songeuse : "Moi non plus, je ne peux pas le ramener chez moi. Mais je suis comme toi, je le trouve sympa et on dirait qu’il nous a tout de suite aimées et adoptées. J’ai une idée…"